Pour ceux qui pensent encore que Facebook est une perte de temps, voici un “fan club” à ne pas rater : celui qui s’appelle “Roma.sparita” (Rome disparue) et qui a été lancé pour réunir des photos anciennes de la ville : par un succès totalement spontané, il regroupe aujourd’hui 34.725 fans et continue à mettre en ligne des photos innombrables et étonnantes.
Les animateurs ont un mérite, à part celui d’avoir eu cette idée de partage d’un savoir collectif accessible à tous : ils tentent de classer au fur et à mesure les centaines de photos reçues selon un ordre logique, allant des différents quartiers aux chantiers d’urbanisme, photos, dessins et gravures, photos aériennes, scènes de vie, moyens de transport.
Un savoir qu’on voit donc évoluer, s’enrichir avec une foule de documents sortis des albums de famille, qui viennent utilement compléter les cartes postales traditionnelles.
Le succès est incontestable puisque régulièrement le site affiche “fermé pour engorgement, attendez avant d’envoyer de nouveaux clichés”. Bien sûr il faut avoir de la patience pour remonter tous les commentaires explicatifs, d’autant qu’ils sont essentiellement en italien, quand ils ne sont pas en dialecte romain, ce qui est naturel…
Impossible le plus souvent de savoir qui sont les auteurs des photos, car on ne trouve que le nom de ceux qui les ont mis en ligne, et que j’ai mis ici entre parenthèses. De haut en bas on peut ainsi voir un troupeau de chèvres passant par la Via Sistina (Amenofi Tibere), une Via Appia lunaire (Romina Del re Perera), la Stazione Termini (Augusto Morelli), la Porte de Trastevere (Claudio Severini) et Porto Ripa Grande 1850 (Giorgio Pasetto).
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.