Colloque très intéressant, samedi à l’Ecole militaire sur « La guerre du Golfe – La France et l’intervention internationale », coorganisé par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la défense et l’ECPAD. Un samedi après-midi, et par un temps radieux, l’amphi Foch était plein, c’est remarquable. Ceci n’est pas un compte-rendu, mais une série de notes sur les passages qui m’on semblé les plus importants.
Une première table ronde était consacrée au contexte international et à la perspective historique de l’après guerre froide. Les universitaires Olivier Forcade (l’animateur), Jacques Frémeaux et Frédéric Ramel, avec le colonel Guelton (historien) et le journaliste Antoine Sfeir, ont brillamment décrit le théâtre géo-stratégique d’une région déstabilisée à la fois par la révolution iranienne et par le fait que l’effacement de l’URSS laissait les ambitions américaines sans contrepoids. Impossible à résumer, si ce n’est pour rappeler que le conflit israélo-palestinien était l’une des trames de la situation régionale mais qu’on va voir progressivement monter une fracture entre les mondes chiites et sunnites, une montée du communautarisme et que, finalement, la guerre de 1990-91 portait en germe celle de 2003.
La deuxième table ronde, activement animée par le professeur Tristan Lecoq, réunissait des acteurs importants de ce conflit : l’ancien ministre Pierre Joxe, qui a succédé à Jean-Pierre Chevènement à la Défense le 29 janvier 1991, alors que les forces françaises étaient déjà engagées depuis 12 jours ; l’amiral Jacques Lanxade, ancien chef d’état-major des armées et à l’époque chef de l’état major particulier du président (EMP) Mitterrand ; le général d’armée aérienne Jean Fleury, alors chef d’état-major de l’armée de l’air, et le général d’armée Bernard Thorette, ancien chef d’état-major de l’armée de Terre, qui a témoigné avec modestie de son rôle passionnant de chef de corps en première ligne, commandant alors le 3e RIMa.
1 – L’engagement militaire de la France contre l’Irak
Lançant le débat, Tristan Lecoq demande : la France en guerre contre l’Irak, comment cela s’est-il décidé ?
« Sans moi », plaisante Pierre Joxe qui rappelle qu’il était alors ministre de l’Intérieur. Précisément, il s’intéressait alors aux informations « nombreuses et recoupées faisant état de concentrations de troupes irakiennes à la frontière du Koweït » et s’inquiétait du manque de réactions : « c’est pour cela que j’ai toujours eu un doute sur la politique des Etats-Unis ». Lui-même était parti en vacances le 1er août, et a dû rentrer dès le lendemain, jour de l’invasion du Koweït. Il ne le dit pas, mais selon son entourage on redoutait à l’Intérieur des attentats terroristes, même en France. « Tout de suite, Mitterrand a pensé que la France aurait à intervenir ». Tout de suite également, des débats animés surgissent au sein même du gouvernement français, notamment sur l’efficacité d’une résolution du Conseil de sécurité (la 660, votée dès le 2 août) « alors que ça fait une génération que des résolutions sont votées sur les Palestiniens sans aucun effet ».
« Très vite, j’ai pensé que Chevènement partirait, et que Quilès le remplacerait – puis ça ne s’est pas passé comme ça ». Il se souvient d’un débat franco-français « très tendu », avec des conseils de défense au cours desquels le ministre de la défense « portait la contradiction au président de la république, alors que selon la constitution c’est le président qui est chef des armées ». Joxe ne ménage pas ses critiques : « heureusement ça s’est bien terminé pour nous, mais quand on voit quelle était l’ambiance en politique intérieure française… Finalement Chevènement a démissionné alors que nos forces étaient engagées depuis douze jours, alors que l’opinion publique française n’était pas hostile à notre engagement, alors que les résolutions de l’ONU étaient fondées ». Il nuance quand même sur le plan des idées, en affirmant que « dans ce débat très lourd, la position de Jean-Pierre Chevènement n’était pas non plus infondée » - il y reviendra sur la marge de manœuvre des Français vis-à-vis des Américains. En tous cas, il dit avoir « admiré le stoïcisme des officiers généraux qui ont traversé cette période difficile sans broncher… ou presque », avec un sourire adressé à l’amiral Lanxade.
L’amiral Lanxade a alors rappelé que lors des deux conseils de défense qui avaient décidé l’envoi des forces françaises, le premier pour l’envoi du porte-avions Clémenceau dans le Golfe (annoncé le 9 août) et le second pour l’envoi de la division Daguet (le 15 septembre), le ministre Chevènement n’avait pas assisté personnellement, ayant fait connaître son sentiment au président par téléphone. Sur ces deux décisions, il a commenté leur côté symbolique : « l’envoi du porte-avions a fait débat, avec un régiment d’hélicoptères de combat et pas d’avions ; mais le message était clair : nous allons le moment venu intervenir à terre ». Quant au deuxième déploiement, celui de Daguet, en réalité la décision était déjà mûre car l’opinion française critiquait l’inaction du gouvernement – il a rappelé que l’actuel premier ministre avait fait une tribune en ce sens dans le Monde… et le saccage de la résidence de l’ambassade de France à Koweït a servi de déclencheur.
Le général Fleury raconte que début août, au tout début de la crise, l’armée de l’air a proposé l’envoi de Mirage 2000 aux Emirats arabes unis et de Mirage F1 au Qatar, mais cela n’a pas été retenu. Puis elle a proposé début septembre des moyens aériens pour soutenir la division Daguet dans son déploiement, et a commencé à planifier ce déploiement. « Nous savions que nous serions intégrés dans une manœuvre alliée, et que nous ne ferions pas une petite guerre française dans notre coin. Doc dès le 17 septembre, j’ai envoyé un colonel au Pentagone pour négocier un déploiement avec les Américains ». Question : pourquoi un colonel et pas un général ? Réponse de Fleury : pour envoyer un général j’aurais dû avoir la signature du ministre ; pour un colonel la mienne suffisait ». Ambiance…
Décrivant la montée en puissance progressive du dispositif terrestre, l’amiral Lanxade révèle un détail intéressant : le général Schmitt, chef d’état-major des armées, avait demandé un renforcement de la division jugée un peu légère face à une menace irakienne qu’on évaluait lourde en blindés. Il avait donc demandé l’envoi d’artillerie lourde avec des canons de 155 et des chars AMX 30. « Mitterrand était réticent, mais ça lui a donné un argument vis-à-vis des demandes répétées du président Bush à ses alliés à renforcer leur dispositif ». Et l’amiral rappelle que l’administration américaine a envoyé une lettre de remerciements après cette décision de renforcement.
Interrogé sur le dispositif aérien, le général Fleury (ci-dessus à gauche, avec Pierre Joxe) raconte : « le choix d’une base aérienne n’a pas été simple. Chevènement voulait faire une guerre franco-française avec les avions à, proximité de la division, or le terrain de Bouraïda (phonétique) situé près de KKMC (la cité militaire di roi Khaled, où était déployée Daguet) n’était pas sous la protection de défense aériene américaine et n’avait pas d’installations durcies : c’était l’emplacement idéal pour recevoir un coup, donc ce n’était pas acceptable. Par l’intermédiaire du général Gillibert (adjoint air du général Roquejeoffre), j’ai demandé à mon ami le CEMMA saoudien de trouver un terrain. J’aurais souhaité aller à Dahran où étaient nos alliés, le ministre n’a pas voulu. Finalement on a trouvé le terrain d’al-Ahsa, où il n’y avait qu’une tour de contrôle, une piste et quelques hangars, mais les Saoudiens l’ont très vite équipé ». C’est à el-Ahsa que sont déployés les Jaguar et Mirage, tandis que les moyens lourds (C160 Gabriel de guerre électronique, C160 et C130 de transport, ravitailleur C135 FR)
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Dans son exposé, le général Fleury montre un tableau rappelant le bilan des opérations aériennes, ci-dessous
Actions de chasse : 1200
Offensives : Jaguar 594 / Mirage 2000 183/ Mirage F1CR 54
Défense aérienne : Mirage 2000 326
Reconnaissance : Mirage F1CR 51 / Jaguar 12
Actions de soutien : 1363
Guerre Elec : C160 Gabriel 4
Ravitaillement : C135FR 206
Transport : C160 / C130 702
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Autre point très intéressant, qui a eu des répercussions politiques majeures, le choix des cibles. L’amiral Lanxade a indiqué que le président de la république avait d’abord mis comme condition à notre engagement que les appareils français ne frapperaient d’objectifs que sur le territoire du Koweït, à l’exclusion de l’Irak. Les Etats-Unis ont été surpris et la presse française a tout de suite relevé cette contradiction par rapport à l’intégration des moyens français dans le dispositif aérien de la coalition. « Mitterrand bien compris cela. Et lorsque les Américains ont proposé un objectif en Irak, Chevènement ne l’a pas accepté, et comme le président imposait sa volonté, il a démissionné ». L’amiral ne le précise pas, mais il était lui-même, comme chef de l’EMP, le lien direct entre le président, chef des armées, et le CEMA, commandant opérationnel des forces, et transmettait donc les ordres du président.
Le général Thorette, invité à conclure sur la description du déploiement des forces, a rappelé qu’en réalité les unités terrestres avaient connu cinq phases successives et bien distinctes :
1 – en septembre-octobre 1990, l’installation en Arabie saoudite d’unités de la 6e DLB débarquant pour une mission de protection assez vague ;
2 – en novembre-décembre, les régiments prévus pour la relève se préparent, mais l’évolution de la situation transformera cette relève en renforts, avec l’arrivée de renforcements envoyés en alerte, notamment les régiments d’infanterie de marine (et d’artillerie) puis du le 4e Dragons ;
3 – à partir du 17 janvier, entrée en guerre avec l’offensive aérienne, pour les forces terrestres préparation intensive et répétition de l’offensive terrestre ;
4 – l’assaut : « non, ce n’était pas une opération de police – Thorette est ému, presque en colère - mais une opération de guerre véritable, et si nous avons eu si peu de victimes c’est parce que nous avons toujours eu le dessus sur les Irakiens en manoeuvrant, grâce à une manœuvre audacieuse et longuement préparée et répétée ».
5 – la consolidation : on a tendance à oublier que nous sommes restés en Irak pendant un mois et demi après la fin des combats, rappelle le général en décrivant le drame auquel ont assisté les forces françaises sans pouvoir intervenir, celui de ces populations chiites du dus de l’Irak qui s’étaient révoltées et étaient poursuivies par les hélicoptères de l’armée de Saddam Hussein, qu’on avait « stupidement autorisés à voler malgré la no-fly zone imposée par le cessez-le-feu : j’ai accueilli un millier de chiites irakiens, poursuivis par l’armée irakienne, dont beaucoup étaient blessés et certains venaient littéralement mourir dans nos lignes ».
A ce sujet, un détail intéressant a été donné lors de la première table ronde sur le sort des prisonniers irakiens : sur les quelques 80.000 recueillis par la coalition, dont près de 48.000 ont été interrogés par les Américains, 17.000 ont ensuite demandé à rester en Arabie saoudite plutôt que de retourner en Irak.
2 – L’insertion de la France dans le dispositif coalisé
Pierre Joxe et l’amiral Lanxade expliquent d’abord que cette intégration a pu être faite par le choix du « contrôle opérationnel (OPCON) plutôt que du commandement opérationnel. Le ministre indique que Mitterrand avait parfaitement saisi la nuance, et Lanxade explique que sous OPCON, on n’a le droit de changer ni la mission, ni l’articulation des forces, donc on ne pouvait imposer aux forces françaises d’autres missions que celles agrées avec les responsables politiques. Le général Fleury a apporté une nuance en indiquant que pour les forces aériennes, habituées à travailler étroitement imbriquées en coalition avec les alliés de la France, « Desert Storm n’était pour nous qu’un grand Red Flag », du nom de la grande manœuvre aérienne organisée chaque année par l’US Air Force aux Etats-Unis.
Pierre Joxe est cependant revenu sur ce qui a été le plus vif dans le débat interne français et « a empoisonné le climat politique pendant plusieurs semaines », Jean-Pierre Chevènement « avait raison sur le plan de l’imbrication avec les Américains. Quant Mitterrand a décidé l’envoi de forces françaises en Somalie, ce à quoi je me suis d’abord résolument opposé, il a accepté ma proposition de mettre nos forces à l’écart des forces américaines », dans le secteur de Hodour et Baidoa « où en plus elles ont pu faire quelque chose d’utile » et ont évité la catastrophe qu’ont connue les forces américaines à Mogadiscio.
Il n’empêche, en ce qui concerne la guerre du Golfe, à laquelle la France ne pouvait pas ne pas participer (« les Arabes nous ont été reconnaissants de participer à la première guerre du Golfe en 1990-91, comme ils nous l’ont été de ne pas participer à la deuxième en 2003 »), l’imbrication était évidente. « Du reste, tout ça était déjà réglé quand je suis arrivé ». Le ministre avait de bonnes relations avec Brent Scowcroft, le conseiller défense du président Bush : « Scowcroft avait une vision très positive de la relation franco-américaine, plus que Bush, il a joué un rôle de lien très important ».
Donc le ministre n’a eu aucun problème dans ses relations avec les Américains, « sauf quelques situations bizarres » comme lors d’une visite au général Schwarzkopf, et que celui-ci retourne des cartes lorsque entre le ministre, qui lui demande ce qu’il fait : « oh, ce sont juste des cartes du déploiement, elles sont confidentielles ». Joxe opère un demi-tour et le général lui demande ce qu’il fait : « je ne resterai pas une minute dans une salle où on ne me fait confiance », lui répond le ministre. « Oh, pardon », répond le général penaud.
L’amiral Lanxade a confirmé ces bonnes relations au niveau politique : le président Mitterrand avait des relations « excellentes » avec George Bush, « moi-même j’avais de bonnes relations avec Scowcroft, nous échangions en permanence des informations sur la Blue line », le téléphone rouge entre la Maison Blanche et l’Elysée. Ensuite, c’était directement au niveau des relations sur le terrain entre Schwarzkopf et le général Roquejeoffre.
Interrogé sur les problèmes d’information du parlement et de communication avec l’opinion, Pierre Joxe a indiqué que le parlement avait été informé sans aucun problème, mais qu’il y avait un déficit du dispositif de presse par rapport à ce que faisaient les Américains avec les « embedded », d’où le lancement d’expériences d’immersion côté français. Dans la perception de l’opinion il insiste sur ce sentiment qui était « la peur du chimique ; petit garçon, pendant l’exode, j’avais circulé avec un masque à gaz. Quand je me suis déplacé en Arabie saoudite, j’avais un masque et tout un kit contre le risque chimique, c’était vraiment sérieux ».
Le général Thorette a renchéri sur le risque chimique et sur l’effort sans précédent fait en matière de soutien santé : « nous avons inventé le SAMU de l’avant, il y avait un VAB sanitaire par unité déployée, des médecins étaient prêts à soigner sur le terrain, c’était un grand progrès et un avantage psychologique pour les combattants ». Pour le chef du 3e RIMa, entre septembre et février, « le risque chimique a été obsessionnel pour tous ceux qui étaient sur le terrain – et il y avait deux craintes obsessionnelles, le chimique et les mines ».
Sur le soutien de la Nation, le général est affirmatif : « nous l’avons eu ; la légitimité de notre action, votée au parlement, nous l’avons ressentie très fort ».
Pierre Joxe est revenu encore une fois sur le débat populaire : « il y avait une demande latente, chez les politiques, est-ce qu’après ça (l’engagement de la France dans ce conflit) , la question palestinienne sera traitée différemment ? Eh bien, cette attente a été extrêmement déçue ».
3 – Les conséquences de cette guerre sur la politique de défense
Le général Thorette s’exprime à nouveau en tant que colonel chef de corps, pour faire la liste des enseignements au niveau d’un régiment. D’abord, dit-il, « au niveau des chefs de corps nous étions très mal renseignés : ni photos aériennes, ni cartes. Heureusement nous avions des GPS, achetés avec nos moyens régimentaires chez les shipchandlers bretons, mais nous n’avions pas de renseignement, pas de vision du terrain, pas de cartes ». Ensuite, « on a repris conscience que, à terre, on manœuvre ; par le mouvement mais aussi par le feu : pas un pas sans appui ! ».
Autre leçon majeure, l’importance de l’entraînement préalable à l’attaque : « nous nous étions entraînés intensivement, nous étions sûrs de notre entraînement ». Egalement, la conscience d’avoir la garantie d’un soutien santé efficace : « ça aide à bouger, à tous les niveaux de la troupe ».
Autre soutien psychologique nécessaire au combattant, savoir qu’il a le soutien de la population et que les familles ne sont pas seules, ce qui pose le problème de la gestion de la base arrière : « nous avions au 3e RIMa 300 à 400 épouses, 1.200 enfants ».
Enfin dernier point important, le problème des prisonniers : « j’en ai eu 1.200 en 24 heures, ce n’était pas prévu, nous n’étions pas préparés du tout ». heureusement il y avait des unités en soutien, qui ont aidé à gérer la difficulté.
Pierre Joxe a expliqué comment le débriefing fait à l’issue de la guerre du Golfe a permis de lancer – et faire aboutir – un certain nombre de chantiers. « Pour faire évoluer un renseignement trop tactique et dispersé, on a créé la Direction du Renseignement Militaire (DRM). Mais il n’y avait pas non plus d’organe de réflexion stratégique au ministère, ça a été ma stupéfaction de le découvrir, on a créée la Délégation aux Affaires Stratégiques (DAS), en s’inspirant de ce qui existait chez les Anglo-Saxons ». Pour améliorer la collecte du renseignement, on a également lancé des programmes comme le satellite d’observation Hélios, « qui nous a permis quelques années plus tard de comprendre que les Américains nous mentaient effrontément sur l’Irak, en 2003 ». Et pour recueillir le renseignement satellitaire ;, on a également installé un centre de recueil et d’interprétation à Creil, site de l’état-major interarmées de planification. Enfin pour les forces spéciales, « chaque armée avait les siennes » mais le résultat n’était pas satisfaisant donc on a créé le Commandement des opérations spéciales (COS). Sans oublier au niveau de la communication la mise en chantier de la réforme du SIRPA, qui abouti ultérieurement à la création de la DICOD.
L’amiral Lanxade a pour sa part conclu que cette guerre du Golfe, survenant un après la chute du mur de Berlin, a servi de révélateur à un certain nombre de manques dans l’outil de défense français, et on savait que le dispositif devait être modifié. « je voudrais insister sur l’organisation du commandement, la mise n ouvre opérationnelle des forces ; avec la création notamment du COIA, de l’EMIA, du COS et de la DRM, le chef d’état-major des armées a été, à partir de ce moment-là, doté de moyens lui permettant de conduire les opérations de l’ensemble des forces françaises, c’était un progrès considérable.
Le débat avec la salle a donné lieu à des échanges intéressants, sur lesquels j’aurai l’occasion de revenir à propos de l’Afghanistan.
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Très intéressante ta série de post sur la guerre du Golfe...
Tu n'aurais pas envie d'en faire un recueil ? (Que l'on pourrait mettre dans son sac et lire tranquillement dans l'avion ou le train)
Rédigé par : PA | 14 mars 2011 à 23:22
Salut PA, merci pour la suggestion. Mais, d'abord, aucun éditeur ne serait intéressé et, ensuite, écrire sur le web c'est garder le livre ouvert en rajoutant les témoignages qui continuent à venir...
Rédigé par : Pierre | 18 mars 2011 à 19:16