Matteo Renzi, président du conseil italien du 22 février 2014 jusqu’à sa démission du 12 décembre 2016, après l’échec de son référendum, s’est remis en marche avec un optimisme conquérant et surtout un credo dans l’Europe qui est pour lui la meilleure et la seule solution aux dérives populistes. En publiant « Une autre voie – Idées pour l’Italie de demain », il diffuse un message d’espoir non seulement à ses compatriotes mais à ceux qui continuent à croire et à se mobiliser pour la construction européenne. Un livre dense, riche en citations littéraires et en références à la Renaissance italienne dont il est l’héritier, comme maire de Florence. Et il se livre avec franchise, en reconnaissant ses erreurs d’appréciation et surtout ses naïvetés, façon de dire que désormais il a appris et se sent plus fort pour revenir dans le combat politique.
« Je ne serai jamais un hypocrite. J’aime être moi-même, dire les choses en face, ne pas faire semblant. Eux appellent ça de l’arrogance, moi je l’appelle de la transparence (…) Ceux qui me connaissent depuis des années m’ont fait confiance. Ils n’ont pas cru aux coulées de boue des fake news. (…) Parcourir une autre route veut dire pour moi aller à la rencontre de la nouvelle génération, l’aider à émerger. Je ne veux pas me résigner à l’idée qu’il se laissent empêtrer dans la toile d’araignée des mensonges et simplifications que le populisme sait tisser (…) Prendre une autre route veut dire aussi aimer beaucoup l’Italie mais ne pas s’enfermer dans ses frontières. (…) Ce livre veut raconter pourquoi reviendra vite le temps de la politique contre le populisme, du futur contre la peur, de la culture contre l’ignorance, du travail contre l’assistanat, de la vérité contre les fake news, de l’Europe contre le nationalisme ... Il y a une autre route, mettons nous en marche ».
Après ce préambule où il dit où il en est et où il veut aller et emmener les Italiens, Renzi déroule une série de grands thèmes, dont j’ai extrait ce qui, au-delà du contexte italien, a une dimension réellement européenne
La politique n’est pas le populisme
« Nous savons tous que le populisme est une bulle qui peut éclater d’un coup, en disparaissant aussi vite qu’elle est apparue. Pour certains experts on peut identifier comme populistes ces politiques qui prétendent avoir un lien direct, sans intermédiaire, avec le peuple, caractéristique qui leur confère une forme particulière de légitimité au nom de la défense des intérêts de ce dernier. Ils sont le peuple...
Mais je crois que le populisme peut n’être qu’une parenthèse, ni plus ni moins que ce qu’ont été les expériences analogues dans l’histoire des institutions italiennes et étrangères. Même le Qualunquismo semblait irrésistible, pourtant la saison de l’Homme quelconque (mouvement de Guglielmo Giannini) n’a duré que l’espace d’un matin (…). Mais la pensée souverainiste doit être combattue avec une grande détermination, à tous les niveaux.
Je pense, en bref, que les populistes apparaissent forts quand ils restent dans l’opposition, mais qu’ils révèlent leur faiblesse quand ils sont appelés à gouverner. La jolie fable du peuple sain contre les élites corrompues finit par se briser contre le mécontentement du peuple lui-même, quand celui-ci voit détruits les espoirs suscités jusqu’alors dans les slogans brandis avec vigueur.
En Italie, en Europe, dans le monde, le problème n’est pas tant de savoir si le populisme manifeste déjà ses propres limites, mais si la politique réussit aujourd’hui à offrir une alternative audacieuse, capable de faire battre les cœurs et pas seulement les mains.
Sur le refus d’une coalition avec 5 Stelle
Très critiqué pour son retrait de la politique après l’échec du référendum et pour le refus de faire une coalition avec le mouvement 5 Stelle, Renzi n’a aucun regret de ce choix : « j’assume le refus d’un accord avec les 5 Stelle : c’eût été renier nos valeurs et notre cohérence pour des bribes de pouvoir, et plonger le pays dans un bipolarisme dominé par les populistes, avec une pseudo gauche à majorité 5 Stelle face à une vraie droite dominée par la Ligue du Nord. Ce refus laisse une chance à l’Italie de garder un bipolarisme différent avec une possible alternance entre les populistes d’un côté et une option réformiste fondée sur la raison et le bon sens. »
La conséquence de ce refus est évidemment le fait que l’Italie est gouvernée par la coalition populiste Ligue du Nord/5 Stelle, dont il fait un bilan négatif. « L’incapacité démontrée par la majorité souverainiste en un an de gouvernement a un coût élevé pour les poches et les épaules des Italiens », estime l’ancien premier ministre. Il évoque par exemple l’effondrement l’été dernier du pont de Gênes et dénonce l’inconséquence des 5 Stelle qui s’étaient opposés auparavant à un itinéraire de contournement de la ville ; il dénonce aussi le mauvais goût du gouvernement qui profite des obsèques pour régler ses comptes avec la gestion « d’avant », alors que le « gouvernement des 1000 jours » avait réussi une série de réformes. Mais « les réformes que nous avions réalisées – réforme constitutionnelle, droits civils, réforme du travail avec le Jobs Act, parité des genres, nous n’avons pas su les vendre. Notre effort s’est heurté à l’inertie des partisans du statu quo, mais aussi au travail de sape de l’intérieur, de ceux qui préféraient les petits jeux de pouvoir à l’intérêt du pays. »
Son livre n’est pas pour autant une justification du passé, il se veut tourné vers l’avenir. « Il nous faut à présent préparer le futur et jeter les bases d’une seconde Renaissance de l’Italie. Il ne suffira pas de dire nous sommes anti-populistes comme il n’a pas suffi au centre-gauche de se déclarer anti-Berlusconi.
« On nous dit un pays fini. Moi je pense au contraire que nous sommes un pays infini, plus fort que tout et que tous, plus fort même que les barbares qui nous gouvernent ». Il faut pour lui lancer une bataille éducative et culturelle contre l’ignorance. On ne peut comprendre la civilisation numérique qu’avec des philosophes, des sociologues, des anthropologues et des historiens des civilisations qui nous ont précédé. « Le monde qui vient a besoin d’être déchiffré et la culture humaniste est cruciale pour nous aider à donner du sens ».
Et il ne suffit pas de faire le bilan d’une gestion positive, la politique « a besoin d’émotions, de poésie, d’idéaux, de valeurs. La politique est la passion, le sel, la vie. Elle ne peut être que radicale ; mais pas une radicalité de contenus : elle ne gagnera jamais, la ligne des Mélenchon, Corbyn ou Sanders. Leurs choix ne mènent pas la gauche à la victoire, mais à l’isolement ». Pour lui on ne gagne pas par des positions maximalistes mais par des positions réformistes : c’est la leçon des Kennedy, Clinton et Obama.
Construire l’avenir
Le futur ne doit pas être craint, il est le domaine du possible : il faut l’affronter avec l’esprit des conquérants, des pionniers, pas avec la terreur des résignés. La nostalgie tournée vers le passé ne peut pas être le moteur de la politique, tournée vers le futur. A ceux qui ont peint l’avenir sombre, tous les sinistrologues, il faut dire simplement que « le monde va mieux aujourd’hui qu’hier » : meilleure espérance de vie, diminution de la pauvreté, progrès de la démocratie, chute de la mortalité infantile, etc. Deux spécialistes d’Oxford, Ian Goldin et Chris Kutarna, ont publié « Vers un nouvel âge d’or, guide pour une deuxième Renaissance économique et culturelle » qui peut pour lui inspirer la nouvelle Renaissance italienne.
« Ceux qui disent que la politique ne doit pas tromper les peurs des citoyens font le lit du populisme ; écouter et affronter ces peurs est un devoir civil, mais dire que la globalisation est notre problème majeur est une erreur grave. Le populisme se nourrit de la peur des gens, il refuse la réalité des faits et construit un contre-récit fondé sur la nostalgie de quelque chose qui n’a jamais vraiment existé, sur la peur d’un futur terrifiant, d’une terreur qui prend les traits d’une angoisse existentielle plutôt que politique ».
Matteo Renzi cite un exemple de nostalgie populiste : alors que tous les indicateurs économique sont au vert, Donald Trump fait campagne avec « Make America great again » en jouant sur le mélange de la nostalgie et de la peur. Or construire sur la peur c’est s’enfermer, et le meilleur symbole est le mur, censé protéger des migrants mais surtout de ces peurs.
Les sondages décrivent les Italiens comme immobiles, prisonniers d’une cage d’incertitude et d’une perception faussée et anxiogène de la réalité. Le pessimisme engendre la déception qui débouche sur le ressentiment, la rancœur. « Cette déception parfois prend les traits paranoïaques d’une chasse au bouc émissaire ».
« Chaque saison de la vie à un ennemi à abattre : le nazi-fascisme pour nos grands-parents, le terrorisme pour nos parents, la mafia pour notre génération et aujourd’hui l’extrémisme islamique. Mais il n’est pas vrai que la peur d’aujourd’hui est pire que celle d’hier, elle est simplement différente. Cette peur ne doit pas être niée, mais gérée. C’est ce qui a manqué à la gauche à certains moments de notre Histoire ».
Sur les migrants
Matteo Renzi se bat sur ce thème, contre la politique du gouvernement actuel, et le fait régulièrement dans la presse. « La bataille médiatique sur quelques dizaines de migrants perdus en mer occulte le colossal problème démographique : ce qui menace l’identité européenne ce n’est pas le problème des bateaux pleins, c’est celui des berceaux vides ». En France, explique-t-il, 40 % des naissances viennent des familles d’immigrés. Avoir supprimé l’enseignement de l’italien aux immigrés, avoir fermé des centres d’accueil en 2019, « sont des fautes majeures de ce gouvernement ».
Les flux migratoires ont toujours généré des éléments d’inquiétude, parce qu’ils sont par définition déstabilisants. C’est ce qui se passait aux Etats-Unis au début du 20e siècle, avec les masses d’immigrés italiens. « Nous ne devons jamais oublier que nous aussi avons été des immigrés, insultés et méprisés ». Sans parler, ajoute-t-il, de la migration interne du sud vers le nord de l’Italie.
Le populiste joue sur la peur exaspérée de l’immigré. Et encore plus facilement si l’immigré est de couleur. Le ministre de l’intérieur Salvini, en présentant l’été dernier comme cela se fait chaque année les statistiques de la sécurité, a révélé une baisse de la criminalité et de la délinquance, donc une amélioration de la sécurité en Italie. Et pourtant, explique Renzi, la propagande populiste joue sur l’insécurité, mais sans proposer de solution. Car en quelques décennies l’Afrique va voir doubler sa population : il faut une stratégie sérieuse d’investissements et d’infrastructures, pas des ports fermés et de la propagande.
L’intégration des migrants est pour Matteo Renzi un problème majeur. La gauche italienne a échoué sur le Jus soli. L’Empire romain, rappelle-t-il, a su durer grâce à l’attribution de la citoyenneté romaine aux peuples conquis. « Mon gouvernement avait proposé, entre le jus soli et le jus sanguinis, un jus culturae, qui attribuait la citoyenneté par l’accès à un titre d’études ». Mais son gouvernement n’a pas réussi à le faire adopter, par division des politiques et par incompréhension des médias.
L’ancien premier ministre est sévère à ce sujet sur la perception des médias. « La délinquance a un traitement inégal dans les médias ; si le délinquant est de couleur, il y a beaucoup plus d’attention médiatique que s’il est blanc. Je suis choqué de cette morale à deux étages où un viol commis par un Italien est moins grave que s’il est commis par un étranger.
La culture contre l’ignorance
Le populisme privilégie l’ignorance. « Aujourd’hui nous sommes tous égaux sur Facebook, ne pas avoir terminé ses études est devenu un point d’honneur (...). Mais c’est un grand enseignement de la vision des Médicis, que la qualité des gouvernants se mesure à la culture des gouvernés ».
La seule façon de se protéger c’est d’étudier, pas de s’enfermer. « Je suis convaincu que nous nous trouvons à la veille d’une nouvelle Renaissance. Un nouvel humanisme, l’humanisme des robots et de l’intelligence artificielle, fondé sur un patriotisme non agressif qui nous rende orgueilleux de ce que nous avons été mais nous stimule aussi à faire mieux. Nous devons retrouver l’esprit de boutique, celui des grands peintres de la Renaissance où l’élève cherchait à surpasser son maître, un lieu d’explosion du futur : la boutique c’est le garage de la Silicon Valley, ce sont surtout les universités où les jeunes sont appelés à se dépasser ».
Après le Bataclan, raconte-t-il, « notre gouvernement a misé sur la culture comme contre-feu à la violence radicale, en proposant que pour chaque Euro investi dans la sécurité un Euro soit investi dans la culture. A ceux qui brûlent les livres et détestent la musique, nous répondons en ouvrant des bibliothèques et en organisant des concerts. Car la beauté est plus forte que la barbarie, la culture est plus forte que l’ignorance, l’humanisme est plus fort que la terreur. Or les dépenses militaires et les dépenses culturelles sont deux façons de défendre sa propre identité ».
Des droits mais aussi des devoirs
« Nous devons éduquer les jeunes à donner, pas seulement à recevoir. Le fait de trop avoir nous fait parfois oublier d’être » ; ici le discours est ferme, rappelle parfois le discours d’Emmanuel Macron en France, en particulier quand il s’élève contre « l’assistanat ». Il faut « promouvoir le travail, pas l’assistanat. Le revenu citoyen est une fausse bonne idée, il devient une subvention d’assistance, une incitation à se débrouiller avec du travail au noir, qui est la plaie de notre pays. C’est en fait dénaturer notre démocratie en faisant d’une république fondée sur le travail une république fondée sur la subvention. Il faut créer des emplois, baisser les taxes, combattre l’évasion fiscale, libérer les énergies de l’inertie bureaucratique ». Un discours que certains pourront qualifier de néo-libéral, mais dont il explique longuement qu’il est au contraire une revalorisation du travail comme valeur.
Vérité, pas fake news
Dans la partie auto-critique de son action passée, l’ancien président du conseil revient sur son incapacité à maîtriser les médias sociaux : « une de mes erreurs les plus graves est d’avoir sous-évalué le phénomène des fake news. Par arrogance ou sur-estimation de mes capacités de communiquant. J’ai pris pour acquis que ma vérité serait entendue et j’ai sous-évalué “leur” capacité à raconter des mensonges.
Je suis plus fort que les mensonges qui ont été déversés sur mon compte, mais je sais que beaucoup ont souffert, à commencer par ma famille, de la haine gratuite dont on a entouré ma vie. Toutes les histoires sur l’avion du premier ministre (“Air Force Renzi”), mes vacances en Lamborghini à Ibiza, mes proches devenus affairistes et bien d’autres inventions. Nous avons été bien naïfs de penser que des mensonges aussi grossiers ne méritaient pas des tirs de contre-batterie. Je pensais que le démenti est une information répétée deux fois, mais ce n’est plus vrai à l’heure d’internet et du complot permanent. »
Les médias, accuse-t-il, sont allés dans le sens de l’opinion publique « qui détruit plus qu’elle ne construit, qui envie plus qu’elle n’admire ». « En Italie comme chez nos cousins français, nous avons de nous-même une image négative par rapport à la réalité », et les médias italiens participent à noircir la réalité, ainsi que certains médias étrangers ou manipulés par l’étranger.
Le 25 avril 2016, raconte-t-il ce sujet, Barak Obama se réunit à Hanovre avec Angela Merkel, et suscite une réunion 4+1 élargie donc à la France, au Royaume Uni et à l’Italie. « Avec Hollande nous voulons évoquer le sujet de l’interférence de puissances étrangères dans le débat politique interne de nos pays, notamment en évoquant le lien apparu entre Poutine et le FN de Marine Le Pen. 2016, c’est l’année où on va voir partir Cameron sur le Brexit, Hillary Clinton aux présidentielles, mon gouvernement échouant sur le référendum et Hollande renonçant à se présenter. »
Merkel reste seule et fait passer en Allemagne une « loi Facebook » pour responsabiliser les médias sociaux. « Bien sûr je n’ai pas perdu le référendum à cause des Russes ni de personne d’autre : ce sont les Italiens qui ont voté contre. » Mais au cours de la campagne en Italie, lors d’une manifestation des partisans du « oui » à Rome, la télévision de Russia Today diffuse un étonnant reportage qui titre sur « manifestation des critiques du premier ministre ». « J’appelle Poutine qui après un silence, me dit n’avoir aucune influence sur les médias ; mais une heure plus tard le reportage de RT avait changé de titre et de tonalité ».
Europe, pas nationalisme
Enfin l’ancien premier ministre enfourche son cheval de bataille : l’Europe , pour laquelle il faut campagne sans se présenter lui-même. « Il ne faut pas laisser la défense du patriotisme aux souverainistes, qui le dénaturent et accusent l’Europe de tous les maux ». Malgré les critiques et les descriptions sombres des médias italiens, c’est la France qui trace la voie : « quels que soient les indéniables points critiques et faiblesses, Macron est aujourd’hui le leader le plus fort en Europe ». Mais pour que les partisans de l’Europe relèvent la tête, il faut retrouver un discours crédible sur les vertus de l’Europe. Et il faut une démocratisation des mécanismes décisionnels avec notamment « l’élection directe du président de la Commission européenne », qui permettrait de dépasser le pouvoir de veto excessif en particulier des pays les plus petits.
Sur la défense européenne : une armée européenne est un objectif à long terme mais « entre-temps il faut renforcer les partenariats ciblés et valoriser les acteurs industriels opérant dans ce secteur ». Et il ajoute : « pour éviter que beaucoup de secteurs stratégiques tombent sous le contrôle de réalités extra-européennes, il pourrait valoir la peine d’élargir les mailles du filet trop rigide de la règlementation européenne de la concurrence et permettre, au moins dans certains secteurs, de favoriser la création de champions continentaux en mesure d’affronter une concurrence mondiale toujours plus féroce » .
Matteo Renzi est sévère non seulement sur le choix des politiciens britanniques en faveur du Brexit, mais sur l’absence de réponse européenne, les dirigeants européens étant empêtrés depuis trois ans dans des discussions bureaucratiques sur la sortie du Royaume Uni. Alors qu’il faudrait décider une remise des compteurs à zéro, l’élaboration en commun d’un projet concret de réforme du mécanisme européen, « une nouvelle voie à parcourir tous ensemble en vue de quelque chose de plus noble, en mettant le mot fin sur cette discussion surréaliste et grotesque ».
Mais l’Europe c’est aussi le combat pour la culture, l’identité et l’éducation, les valeurs partagées. Et il insiste encore sur les migrants : « le sens de la civilisation européenne ne peut se réduire à une bataille médiatique pour empêcher le débarquement de quarante désespérés sur le sol continental ».
Concluant sur ses échecs passés et sur son engagement personnel, Renzi réaffirme : « une autre route nous attend. Je ne sais pas si nous finirons par atteindre la Terre promise. Mais je sais, pour celui qui croit à la Terre promise, que dans le doute il vaut toujours mieux se mettre en route ». Une route qu’il a commencé à parcourir en faisant des meetings de présentation de son livre, pour ranimer la flamme des militants et sympathisants du Parti Démocratique (PD).
Matteo Renzi, Un'altra strada. Idee per l'Italia di domani, (Marsilio). Disponible en version électronique