Conçu par les Allemands comme un char d’entraînement et de transition avant l’arivée des nouveaux chars de bataille, le char léger PanzerKampfWagen II fournit l’essentiel de l’effort dans les campagnes de la Wehrmacht en 1940-41, notamment la campagne de France.
Léger (10 tonnes) et mobile, ce char n’avait qu’un canon de 20 mm à opposer aux chars français Somua et Hotchkiss, avec une mitrailleuse coaxiale de 7,9 mm. Mais le tireur et le chef de char étaient accompagnés d’un troisième membre d’équipage, le radio-chargeur : la présence d’une radio, jointe à la mobilité de ce petit blindé, permettait aux unités de manœuvrer en permanence et de compenser la faiblesse unitaire par le nombre et le mouvement.
S’il est rapidement surclassé comme char de bataille, sa légèreté et sa rusticité lui garderont une place de choix comme char léger de reconnaissance, et on le retrouvera engagé en Libye avec l’Afrika Korps, puis sur le front russe. Il sera amélioré en blindage, ainsi qu’en motorisation mais conservera toujours la faiblesse de son armement insuffisant à percer les chars adverses.